Mieux prévenir et mieux soigner : une vocation. Une ambition aussi, portée par le Ségur du numérique en Santé avec un financement historique de 2 milliards d’euros sur cinq ans. Au cœur du dispositif, le partage fluide et sécurisé des données de santé entre tous les professionnels de santé et avec les patients.
L’objectif est ambitieux, passer de 10 à 250 millions de documents échangés d’ici fin 2023 via la MSS et le DMP, mais Dominique PON, responsable ministériel au numérique en santé est confiant : « La trajectoire des premiers partages de documents sur Mon Espace Santé est excellente », confie-t-il lors du webinaire.
Explications, retour d’expérience médecin, avantages concrets du Ségur dans la pratique quotidienne, avantages financiers, modalités pratiques, … revivez en replay le webinaire Cegedim Santé qui a été suivi par près de 1000 participants le 29 mars dernier !
Partant du constat d’une réalité de «données de santé éclatées aux quatre vents, sans cadrage de sécurité et d’interopérabilité», explique Dominique PON interrogé sur le pourquoi du Ségur du numérique, «l’État reprend la main sur les fondamentaux, on fait modifier tous les logiciels de santé en France, de tous les métiers, médecine de ville, biologie, radiologie, hôpital, …pour qu’ils respectent un même cahier des charges et s’appuient sur les mêmes socles de l’État», résume-t-il. Par socles on entend l’identifiant national de santé (INS), identifiant unique du patient, le dossier médical partagé (DMP), la messagerie sécurisée de santé (MSS), la e-prescription, l’application carte Vitale et la e-CPS.
Pour que ça marche, «il faut que tous les logiciels évoluent en même temps, s’il y en a un qui prend du retard par rapport aux autres, les usages ne vont pas se développer», ajoute Dominique PON.
Médecin généraliste installé à Amboise depuis 1991, le Docteur Lemettre partage ce constat et renchérit : « Pour la médecine ambulatoire, les exigences sont fortes, le médecin ne peut pas passer son temps à naviguer de plateforme en plateforme, le logiciel métier doit être un pivot de convergence ». Interrogé sur l’apport attendu du Ségur du numérique dans la pratique quotidienne, le Docteur Lemettre résume : « Tout l’enjeu du Ségur cet de rendre la e-santé très efficace, aidante, on a besoin d’être aidés ». Pour lui, la e-santé doit pouvoir supprimer ce qu’il appelle les points de rupture du parcours de soins des patients, qui interviennent notamment très souvent en entrée et sortie d’hôpital. « J’apprends que mon patient est ré-hospitalisé, je savais à peine qu’il était sorti de l’hôpital, il y a de vrais progrès à faire », illustre-t-il. Et de poursuivre « Est-ce qu’en médecine de ville, un médecin utilise la MSS pour déposer un dossier d’hospitalisation programmé ? Tout l’enjeu du Ségur est de synchroniser tous les acteurs autour du parcours de soins des patients ».
Rebondissant sur le sujet des échanges et du partage de données avec le logiciel en pivot central, Caroline Guiriec, Directrice produit chez Cegedim Santé explique : «Quand on parle de simplifier les échanges, l’objectif est d’avoir une norme et de l’intégrer dans le logiciel pour que l’information circule en toute sécurité et rentre dans la bonne case».
Si l’on devait résumer en trois mots le bénéfice concret pour les professionnels de santé et les patients : gain de temps, sécurité et meilleur suivi médical.
On le voit, le Ségur du numérique est prometteur. Côté calendrier, les éditeurs ont jusqu’au 15 juin pour faire évoluer leurs logiciels. Dany Huppenoire, Directeur conformité de Cegedim Santé confirme : « Nos logiciels MLM, Crossway, Médiclick et Médimust seront référencés Ségur et permettront à leurs utilisateurs d’atteindre les objectifs d’usage ». Et de rappeler les avantages financiers : jusqu’à 5350€ de revenus complémentaires d’ici fin 2023.
La mise à jour Ségur est prise en charge par l’État et ne coûte rien au médecin (il faut simplement avoir un contrat d’abonnement en cours de validité).
Les utilisateurs d’un logiciel de Cegedim Santé reçoivent un mail avec le bon de commande à signer en un clic.
Pour toute question contactez nous au 09 71 16 46 99
ou via notre formulaire de contact.
La version Ségur est une mise à jour de votre logiciel, qui s’installe (ou est mise à disposition pour les logiciels en ligne) comme toute autre mise à jour.
A compter de janvier 2023, Utiliser un logiciel Ségur deviendra un prérequis pour bénéficier du forfait structure. La bonne nouvelle est qu’il ne sera plus nécessaire de remplir une déclaration administrative, le volet 1 du forfait structure (2800€) sera automatiquement sécurisé.
Le DMP et la MSS sont deux outils dits « socles » du Ségur, c’est-à-dire des fondamentaux du cahier des charges d’échange et de partage d’informations. Publier les volets de synthèse médicaux sur le DMP et utiliser la messagerie sécurisée font partie des premiers usages valorisés par l’avenant 9.
Non pas pour l’instant. La e-cps permet juste de s’authentifier sur les outils qui auront intégrer ce service (connexion au logiciel, à la MSS, ameli pro…).
Non car les CPE/CPA sont basées sur l’annuaire des pro de santé.
Non. Par contre 2 logiciels Ségur facilitera les échanges.
Non, il y a des limites prévues par le système.
Les infrastructures techniques doivent respecter un cadre réglementé et obtenir une certification « Hébergeur de données de santé ».
Dans le volet de synthèse on trouve les allergies, les antécédents… Leur codification permet déjà dans le logiciel de détecter les contre-indications lors de la prescription.
Par ailleurs, les logiciels Cegedim Santé permettent une codification « transparente » pour le médecin, qui peut sélectionner facilement un libellé dans un glossaire, sans avoir besoin de connaître sa codification.
Plus les données sont codifiées, plus l’échange et le partage d’information est fluide : la bonne donnée est rangée dans la bonne case.
Si un confrère vous envoie un VSM structuré via la MSS ou si vous récupérez un VSM structuré sur le DMP, déposé par un médecin parti en retraite, chaque information ira s’intégrer au bon endroit dans votre logiciel. Avec un VSM non structuré, vous obtiendrez un simple document et vous devrez ressaisir les informations.
Comme pour la MSS, les éditeurs demandent une harmonisation des systèmes régionaux afin de ne pas avoir à développer autant d’interface que de régions. Si un standard émerge, sans doute que les logiciels Cegedim Santé seront compatibles.
Par ailleurs, Cegedim Santé a développé une messagerie instantanée sécurisée, connectée à ses logiciels, disponibles gratuitement pour tous les pros de santé et qui sera disponible dans les semaines qui viennent. Elle permettra de répondre au besoin de coordination pluri-pro.
Non, il faudra un logiciel Ségur pour le forfait structure 2023.
Cependant, il y a 3 revenus supplémentaires liés à l’usage dès 2022 sur le volet 2 du forfait structure (avenant 9)
Apicrypt V2 est bien interopérable avec les autres messageries sécurisées (contrairement à la V1).
Comme beaucoup d’autres MSS, Apicrypt V2 propose également une interface d’intégration dans le logiciel métier mais celle-ci n’est pas encore conforme au standard d’interopérabilité.
En synthèse, à l’heure actuelle, avec ces MSS qui ne fournissent pas une interface d’intégration conforme au standard, il est possible de correspondre avec des confrères équipés de n’importe quelle messagerie sécurisée, mais en utilisant l’outil de l’opérateur. L’interopérabilité prévue d’ici fin d’année permettra d’accéder à sa MSS depuis nos logiciels métier et simplifiera l’envoi et la réception des documents médicaux.
Seule la MSS Mailiz, gratuite et fournie par les Ordres, fournit cette interface aux éditeurs.
La question est légitime après des années d’échec du DMP. Avec le Ségur, l’État se veut extrêmement volontariste sur le sujet et met les moyens, à la fois financiers et sur l’exigence de simplicité et de rapidité de publication du volet de synthèse médicale. Le Dr Lemettre rappelle l’avantage pour les professionnels de santé et pour les patients d’un dossier médical partagé accessible à tout moment, en tout lieu, à chaque étape du parcours de soins, notamment aux urgences : une prise en charge plus éclairée, plus sécurisée.
Pour les logiciels MLM, Crossway, Médiclick et Médimust de Cegedim Santé, c’est déjà le cas. Il faut pour cela disposer de la version complète du logiciel, notamment la fonctionnalité « Services Réglementaires Intégrés » (DMP, MSS, téléservices…).
Les nouveautés du Ségur vont arriver progressivement et Dominique PON le précise : les connecteurs actuels, comme Hprim par exemple pour la réception des résultats labos, vont perdurer le temps du changement. Une période qui se veut cependant la plus courte possible pour développer rapidement les nouveaux usages au bénéfice de tous, professionnels de santé et patients.
Les logiciels de Cegedim Santé sont en cours de référencement Ségur. Initialement prévue le 15 mai, la date limite officielle fixée aux éditeurs a été reportée au 15 juin. Dominique PON a évoqué le 15 juin lors du webinaire.
De nombreuses fonctions du Ségur sont déjà intégrées (comme le DMP ou la MSS), et les exigences de modification fixées aux éditeurs vont dans le sens de plus d’ergonomie et de gain de temps. D’autres évolutions, nombreuses, sont techniques et transparents pour l’utilisateur. Et il faut savoir que le Ségur prévoit un volet d’accompagnement des médecins pour réussir le développement des usages. Cegedim Santé prévoit des formations, vidéos, tutoriels spécifiquement dédiés au Ségur.
Cegedim Santé a fait le choix de la structuration des données depuis longtemps. Et publier un volet de synthèse médicale se fait aujourd’hui en un clic depuis le logiciel.
Oui, dans un cabinet de groupe, chaque médecin doit commander sa mise à jour Ségur.
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